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Le Blog de l'Esterel
28 juillet 2008

Le CIO est-il une mafia ?

FRANCE INTER

par Eric Lange
du lundi au vendredi de 12h à 13h

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Patrick Clastres

Patrick Clastres est historien, spécialiste de l’histoire du sport et de l’olympisme envisagés sous l’angle du politique et du culturel.

Chercheur rattaché au Centre d’histoire de Sciences Po, il est membre du Comité de rédaction de la revue Histoire@Politique.

Agrégé d'histoire, il enseigne en classes préparatoires littéraires (khâgnes ENS Ulm et ENS Lyon) au lycée Pothier d’Orléans.

Dernier ouvrage paru : Pierre de Coubertin. Mémoires de jeunesse, édition scientifique et présentation, Nouveau Monde éditions, juin 2008


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Lamine Gueye

Lamine Guèye est né en 1960. Jusqu’en 1968, il vit à Dakar. En 1979, Lamine fonde la Fédération sénégalaise de ski. Premier skieur d’Afrique noire, la descente est sa spécialité. Il participe à trois Jeux olympiques d’hiver, cinq Championnats du monde et compte vingt-cinq participations en Coupe du monde.


livres

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Lamine Guèye
Skieur sénégalais cherche esprit olympique

Le 31 décembre 2001, Lamine Guèye, le skieur et président de la Fédération sénégalaise de ski, reçoit un courrier émanant du Comité international olympique (CIO). Sur cette lettre ornée des cinq anneaux olympiques, on lit ces quelques lignes : « […] Les jeux olympiques d’hiver sont une manifestation quelque peu particulière, étant donné que pour des raisons tout simplement climatiques et géographiques, ils ne conviennent pas à certains pays du monde, que ce soit au niveau de l’organisation ou de la participation. »

À sa lecture, Lamine Guèye est d’abord choqué puis révolté. Mais il veut surtout comprendre. Comment peut-on autant bafouer l’esprit de la charte olympique en véhiculant de tels propos ? Qui sont ces gens du CIO coupables d’une telle discrimination ? Comment fonctionne cette organisation très particulière ? Autant de questions qui vont conduire Lamine à démêler les mécanismes de la nébuleuse olympique et y constater des dysfonctionnements fondamentaux majeurs. Sa conclusion est sans appel : le CIO est à réformer en profondeur !

Un livre à charge donc, mais aussi un livre qui propose des solutions et qui nous invite à découvrir une magnifique histoire humaine, poignante et stimulante.

éditeur : Calmann-Levy
parution : 05/2008

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Patrick Clastres

Jeux Olympiques - Un siècle de passions

Fidèle au principe de la collection, l'auteur s'attache ici à raconter une histoire des jeux olympiques modernes sous un angle original. Il raconte le rôle de Pierre de Coubertin et pourquoi c'est à la fin du 19e siècle que renaissent les jeux. Pourquoi, le sport va devenir l'activité qui va refléter les rapports de puissance entre les nations, les espoirs de paix ou les signes de conflit ?

C'est également l'occasion d'étudier les relations entre le sport professionnel et le sport amateur, ainsi que les liens étonnants qui se nouent entre l'argent, le dopage et la médiatisation d'une part et les idéaux universels de paix et de loyauté d'autre part.

Enfin P. Clastres s'interroge sur les rapports entre le CIO et les états et les organismes internationaux dont l'ONU avec qui, à plusieurs reprises, il fut en conflit au point que de nombreuses contre manifestations, qu'on a oubliées, ont existé : Les jeux de l'Empire Britannique (1930), les Spartakiades (1928), les Olympiades populaires de Barcelone (1936) ou les Paralympiques (1960).

Cet ouvrage a été élaboré en collaboration avec le Musée national du sport.

éditeur : Les quatre chemins
parution : 06/2008

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Olivier Villepreux

Feue la flamme

À la fin du XIXe siècle, le baron Pierre de Coubertin s'inspire du modèle universitaire britannique pour promouvoir en France les vertus du sport. Son objectif est double. D'abord, il aspire à prémunir la jeunesse contre l'oisiveté, le sexe et la pensée socialiste. D'autre part, il veut remettre au goût du jour les jeux Olympiques de la Grèce antique, exaltant la compétition comme moyen de réunir tous les quatre ans des hommes de toutes nationalités.

D'abord vitrine du colonialisme, les Jeux seront délibérément instrumentalisés par les pouvoirs politiques – la triste édition de Berlin 1936 en est l'exemple le plus éloquent.

Le Comité international olympique, pour assurer d'abord sa survie puis sa prospérité, a confié ses intérêts aux entreprises privées et aux chaînes de télévision, afin d'offrir aux spectateurs une image idéalisée de la mondialisation néo-libérale. Le sacrifice quadriennal des athlètes sur l'autel de l'olympisme est absolu : dopage, concurrence effrénée, publicité, entraînements intensifs, pressions psychologiques – réalité masquée par un discours pacifique et généreux.

À la veille des Jeux de Pékin, le propos d'Olivier Villepreux est clair : il est temps d'en finir avec le CIO, autorité supranationale illégitime, et avec les jeux Olympiques, spectacle mensonger de « l'amitié entre les peuples ».

éditeur : Gallimard
parution : 06 / 2008

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Le Comité international olympique (souvent abrégé en CIO) est une organisation créée par Pierre de Coubertin en 1894[1], pour réinstaurer les anciens Jeux Olympiques antiques, puis organiser cet événement sportif tous les quatre ans. Depuis 1981, sous l'impulsion de Juan Antonio Samaranch, c'est une « organisation internationale non gouvernementale à but non lucratif à forme d’association dotée de la personnalité juridique dont le siège est à Lausanne ».


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